dimanche 23 mars 2008
Timbales poivron-chèvre-courgette- fenouil pour faire venir le printemps
Timbales. Je trouve ça très moche comme nom. Au départ, je voulais nommer ce plat "petites choses épatantes", mais j'ai sacrifié ce si poétique descriptif sur l'autel de la compréhension : appelons un chat un chat, nomdidiou.
Une fois n'est pas coutume, je la fais courte : je suis en ouikène en amoureux, sans enfant qui piaille (mais qu'est ce que ça remue et ça déménage ces petites choses.. ça se revend?) alors chaque minute se savoure.
Je vais tâcher d'extirper de ma mémoire cette recette faite au pifomètre... mais néanmoins tout à fait convenable.
Timbales poivron-chèvre-courgette pour faire venir le printemps parce qu'on se caille, bordel
Coût : celui de courgettes hors saison
Difficulté : faut avoir un joli moule pour donner la jolie forme, et faut avoir le courage de laver le mixeur
Temps : 5 minutes de préparation, 20 minutes de fondage de légumes et 10 minutes au four
Ingrédients pour 5 ou 6 timbales
- une boîte de conserve de poivrons en conserve
- 2 oeufs
- une gouisse d'ail
- un oignon
- une petit fromage de chèvre sec ou du fromage de chèvre frais
- une courgette
- un demi (petit) fenouil
-Laisser mijoter dans une casserole à fond épais un ou deux poivrons en conserve, le demi fenouil et les courgettes, l'ail et l'oignon. Accommoder avec les herbes ou aromates de votre choix (du thym en ce qui me concerne).
- Quand le mélange de légumes est bien ramolli, le passer un coup au mixer avec les oeufs et le fromage de chèvre.
- Couper d'autres poivrons en conserve et en tapisser vos moules (moi des moules demi rond flexipan ou assimilé). Placer le mélange mixé à l'intérieur.
Mettre au four thermostat 6 ou 7 et laisser cuire, il faut que le toucher de la préparation aux oeufs soit ferme et élastique.
- Démouler PRECAUTIONNEUSEMENT, nomdidiou. Manger en soupirant après l'été qui est encore un peu loin, en regardant tomber la neige...
dimanche 16 mars 2008
Magret de canard au cacao et à la mûre balsamiquée
Bah ouais. Vous lisez le titre et vous vous dîtes : mais pourquoi? Pourquoi??? Oui... mais pourquoi toujours demander pourquoi? Moi je dis : oui mais pourquoi pas?
Pour tout vous dire, j'avais l'intention de vous faire un billet semi-philosophique sur la notion d'intuition en cuisine. Et en fait j'ai bu pas loin de la moitié de la bouteille sous-décrite (remarquez c'est peut être pour ça que je me sens tout à coup une prédisposition à philosopher???) et vous avez donc en live un billet écrit à plus de 0.5 g/L d'alcool. Non garanti, donc.
En plus je sais pas si je vais tenir mon raisonnement très loin... si raisonnement il y a! Parce qu'en plus, en vrai j'ai une réponse à votre question "pourquoi?". En fait ça m'est pas du tout venu comme un envie de pisser cette association. Là pour le coup l'intuition.. pffffrrrrrt.
Titre pour plus tard à propos de la création de cette recette (si je veux écrire mes mémoires, et POURQUOI PAS?) : Naissance d'une recette
(Note pour plus tard : m'améliorer en titre de recette si je veux écrire moi même mes mémoires)
J'étais à mon boulot (le futur ancien, et pas le futur nouveau). Et comme je bosse avec une population féminine ultra gourmande.. autant que moi, y'a toujours de quoi manger, grignoter à portée de clavier.
Et là, me demandez pas pourquoi? un coup de fil agaçant? un logiciel récalcitrant?, j'ai mangé SIMULTANEMENT (oui je le mets en majuscule, parce que c'est LE mot important) un paille d'or®
Waaa surprise papillaire!! Vache que c'était bon!!!!
Je me suis demandé comment remettre ce mélange dans un plat... et comme je suis quand même vachement plus salé que sucré/dessert, bin le seul truc qui m'est venu c'est du canard! (?? alors là pour le coup c'est ptet de l'intuition.. ou le fait que je bossais sur le sujet grippe aviaire ??)
Voilà. Bin oui c'est tout. Et comment ça c'est nul?
N'empêche... le résultat n'a ni le goût du cacao, ni celui de la mûre (??c'est fou d'ailleurs) mais est à tomber. Bon alors par contre le vin c'est une totale intuition.. et de très bonnes expériences passées avec des vins argentins.
Il faut savoir que je choisis mon vin à l'étiquette, et en général à 99% avec réussite. Si l'étiquette est belle, si elle me parle, si elle est originale, si elle me plaît, bin je sais pas comment, mais le vin est bon. Ca a le don d'agacer. C'est pas scientifique, c'est pas logique, ça a rien de rationnel. Je sais.
J'aimerais bien avoir une explication, mais j'en ai pas. A part l'intuition féminine qui dépasse ses attributions? (ça c'est vraiment pour faire plaisir aux machos hein..)
Mais bon, tant qu'à essayer de savoir si le vin est bon de l'extérieur, sans le goûter, bin cette technique en vaut une autre.
Magret de canard au cacao et à la mûre
Coût : le canard c'est pas donné, mais y'en a souvent en promo... et ça se congèle pas mal.
Difficulté : facile
Temps de préparation : prévoyez un peu de temps de marinade quand même, c'est meilleur. Après y'en a pour 10-15 minutes.
Ingrédients pour 2 personnes :
- un magret de canard
- du cacao en poudre ( à peu près 2 c à S.)
- un chouilla de piment de cayenne
- 4 c à S. de vinaigre balsamique
- 1 à 2 c à S de Banyuls ou de Porto ou de n'importe quel vin cuit qui traîne dans votre placard
- 4 c à S. de confiture de mûre rases
- des petites pommes de terre nouvelles, c'est la saison qui débute... ou des haricots verts, enfin l'accompagnement que vous voulez quoi... moi j'ai fait des petites rattes du Touquet. (pour les mégas incultes, pas de panique, ce sont des pommes de terre)
Enlever le trop de gras du magret, quadrilller avec un couteau le gras restant. Saupoudrer de cacao et du chouilla de piment (moi je chouillate, pcq j'aime pas le trop épicé, mais si vous aimez, augmentez la dose..) le canard côté chair. J'ai eu la main légère avec mes 2 c à S. mais au final je pense que j'aurais pu en mettre plus. Ajouter du vinaigre balsamique. Laissez mariner x temps. Une fois le canard prêt, gardez la marinade!!!!
Faites cuire vos pommes de terre à la vapeur c'est pas mal. Faites cuire le magret dans une poêle à feu moyen-vif, d'abord côté gras, puis quand c'est bien grillé, côté chair. Enlevez-le du feu avant la fin de votre cuisson idéale (pour moi le magret c'est SAIGNANT, mega saignant) Réservez.
Virez le gras de la poêle mais gardez-en léquivalent de une à 2 c à S. Déglacer avec la marinade. Ajoutez le vin cuit et la confiture de mûre et laissez là se dissoudre.
Pendant la fonte de la confiture, repassez un peu le magret au four pour le tenir au chaud. Dressez.
Avec ce plat, voici le vin que mon flair avait sélectionné. Il s'avère qu'étant bilingue anglaise (uhuhuh), j'ai pu aisément traduire le derrière de la bouteille que j'avais pas pris le temps de lire à l'achat (seulement le feeling étiquette j'ai dit) et que celui-ci était censé avoir des arômes de fruits des bois et de chocolat.. c'est pas beau ça?? hein qu'elle est bonne mon intuition? Bref, accord parfait... On s'est régalés.
Et votre intuition à vous elle dit quoi?
mercredi 12 mars 2008
Un bon plat de printemps : une potée iséro-bretonne
Ouh là là mes fidèles lecteurs je vous délaisse. Dix jours depuis mon dernier post : uuuh pas bien!
Mais alors là pour le coup j'ai de bonnes excuses :
- Petit a : je quitte un taf', avec tout ce que ça comporte comme urgences avant la deadline fatale (du 31 mars). Mes collègues, horriblement tristes, m'ont préparé une délicate attention : j'ai un magnifique papier autocollant sur mon mur derrière mon bureau où chacun écrit la liste de ce que je dois faire avant de partir, liste qui s'allonge bien sûr à vue d'oeil.
- petit b :
Je démarre un nouveau taf' en même temps (oui, en même temps), un taf que je démarre dans une boîte sans chef où je dois faire plein de trucs que personne sait comment faire parce que personne l'a fait et personne sait où c'est rangé (allez démerde toi toute seule ma grande, quoi...en fait je remplace LA fille qui savait tout ça, mais là elle est à 1000 km). Donc, bilan de mes 2 premières journées : 1h avec l'administrateur réseau pour réussir à relever ma nouvelle boîte mail, 30 min à chercher un désagrapheur (vous savez le machin à pointe avec lequel on enlève les agraphes quand on a ni ongles, ni ciseaux), 1h à essayer de faire comprendre au fax que ayé je l'avais débourré et il pouvait envoyer mon fax, et ce dernier point, réalisé en équilibre sur une chaise, parce que je ne sais quel abruti de 1m80 a mis le fax à la hauteur susditée et que moi du haut de mon petit mètre 60 je peux pas lire les messages à la con de ce fax. (Je peux juste voir que ça clignote ROUGE et que ça risque pas d'envoyer mon fax) .Bref et plein d'autres joyeusetés absolument improductives du même acabit.
- petit c : Avec Jules, on voudrait bien acheter une maison pour caser nos derrières et nos 2 terreurs. Avec une VRAIE cuisine et un VRAI four dedans de plus de 20 cm... Mon rêve!!
On commence donc à voir défiler tous les Jean-Claude Convenant à grosse voiture du coin, (comprendre : les agents immos) avec leurs dents qui brillent et leur incroyable sollicitude et compréhension à notre égard : "Mais monsieur mon métier ce n'est pas vendre des maisons, c'est réaliser votre rêve!" . Soupir.
Du coup je vous poste une petite recette de mes vacances, pour ... mettre un peu de légèreté! Et qu'est ce qui peut mieux symboliser la légèreté qu'une bonne vieille potée des familles? Je vous le demande, hein?
Alors iséroise, pcq les saucisses dedans, c'est des diots, la bonne vieille saucisse fumée rustique de là bas.. et bretonne parce que.. parce que chou+cochon+patates, bin c'est forcément breton! (na) (en vrai le chou est chinois, encore du pak choï que vraiment j'apprécie beaucoup)
La potée iséro-bretonne
Cout : peanuts
Difficulté : ton ado de 15 ans avec un bras ds le plâtre peut le faire
Temps divers : épluchage de patate + cuissons le tout une bonne demie heure
Ingrédients pour 6 personnes :
- un chou pak choï
- des patates (compter 2 par personne)
- un oignon
- 6 à 12 diots selon faim et type d'amis invités
- du lard fumé
- un peu de bouillon de légumes (environ 200 mL)
-d'autres légumes type navet, carotte si vous souhaitez (moi j'avais pas mis)
Eplucher les patates, les faire cuire à la vapeur. Laver le chou, le faire blanchir 3 min dans de l'eau bouillante. Faire cuire les saucisses et l'oignon dans un bouillon de légumes le moins salé possible. Faire griller le lard et l'ajouter à la saucisse avec les pommes de terre coupées et le chou. Poivrez. Faire réchauffer tout ce petit monde tout ensemble. Bon app'!!!
lundi 3 mars 2008
La tarte au Maroilles (prononcer eul' flamich' au Marouèll)
C'est marrant, le Nord est à l'honneur en ce moment!... J'vous essplique pas comme Jules est content et comment on va être OBLIGES d'aller voir le film (une seule fois j'espère).
Aaaaaaaah, le Nord... Un langage incompréhensible du non-autochtone (petit jeu : celui qui trouve ce que veulent dire : "sac à piaute" et "fritopaute" a gagné un Maroilles envoyé par la Poste depuis Brest) qui peut parfois amener à des incongruités telles que "je savais pas le savoir". Parce que le verbe pouvoir, le chtimi il connait pas. Ou il connait mais il fait semblant de pas connaître (mais une question me vient aux lèvres : pourquoi?)
Ou alors, il croit que LUI, il peut décider de mettre un mot à la place d'un autre? Mais alors, je vous le demande : où va le monde?, et si par exemple on décide je sais pas moi, arbitrairement que fuego et ferrari ça serait le même mot? z'imaginez le bordel? ou soleil et pluie? ou président et talonnette? (oupsss).
Et puis les paysages du Nord... aaaaah... les terrils, que même s'ils essaient de les recycler (en station de ski sur herbe, sissi!!!), ça reste quand même qu'un gros tas de charbon. Moche.
Nan........ en vrai le Nord a beaucoup, beaucoup de pépites cachées... qui font dire "Quand té vas din'ch'Nord, tu brais deux fois, quand t'arrif, et quand té r'pars" (quand tu vas dans le nord, tu pleures deux fois,.. etc le reste est traduisible).
Tenez, exemple de pépite, Jules (+100 points de bonus dans le ménage pour moi), les gens en général (c'est vraiment pas un cliché, quel bonheur, après les bourrus du Centre Bretagne), et puis des petits bonheurs culinaires comme la simplissime et succulentissime flamiche au Maroilles.
Le blog rend (malheureusement) pas bien les odeurs, alors faut vous prévenir. Achetez votre Maroilles et FAITES LA RECETTE DANS LA FOULEE!! Surtout ne le gardez pas dans votre frigo, ou alors ne cherchez pas, le lendemain, le surlendemain, d'où vient cette odeur.
Et si vous croyez qu'avec le Maroilles vous atteignez les sommets en terme de "fromage-qui-pue", détrompez-vous, malheureux! Maroilles, c'est le niveau débutant. Eeeeeeh ouais. Votre nez vous dit l'inverse?
Testez le Vieux Lille, par exemple (niveau 2è année). Et le niveau confirmé (suicidaire?), bah là y'a la boulette d'Avesnes, confectionnée avec amour avec les vieilles croutes de deux fromages précédents, pour vous donner le topo.
La flamiche au Maroilles se fait originellement sur pâte levée, alors si, comme moi, z'êtesfeignants pressés, achetez plutôt de la pâte à pizza toute faite que de la pâte feuilletée toute faite.
PS : Ici, chez Axelle, vous trouverez un concours de recettes du Nord où mon chtimi burger a gagné la 3è place (waooouhh)
La flamiche au Maroilles
Pas chère, simplissime, 5 min montre en main et 10-15 min de cuisson, seul inconvénient : 50000 Kcal
Ingrédients
- Une pâte levée (dès que j'ai le courage, je reviens vous mettre la recette en MAP)
- Un Maroilles
- De la crème fraîche épaisse
- Eventuellement un peu de bière brune (du Nord, bin chur)
Mettez votre four à préchauffer th. 200-220° à peu près.
Tartinez la pâte de crème fraîche.
Selon votre courage et votre gout, émiettez, ou coupez en cubes ou en tranches votre Maroilles sur votre pâte.
Bon moi j'ai commencé par émietter parce que c'est comme ça que je préfère, mais après j'ai eu la flemme, alors j'ai fait des cubes.. puis des tranches!
Versez un peu de bière dessus, hop au four, attendez que ça grille mmmmmmm. Et dégustez avec des chicons (endives) et de la bière.
Aérez votre maison pendant 3 jours.
Aaaaaaaah, le Nord... Un langage incompréhensible du non-autochtone (petit jeu : celui qui trouve ce que veulent dire : "sac à piaute" et "fritopaute" a gagné un Maroilles envoyé par la Poste depuis Brest) qui peut parfois amener à des incongruités telles que "je savais pas le savoir". Parce que le verbe pouvoir, le chtimi il connait pas. Ou il connait mais il fait semblant de pas connaître (mais une question me vient aux lèvres : pourquoi?)
Ou alors, il croit que LUI, il peut décider de mettre un mot à la place d'un autre? Mais alors, je vous le demande : où va le monde?, et si par exemple on décide je sais pas moi, arbitrairement que fuego et ferrari ça serait le même mot? z'imaginez le bordel? ou soleil et pluie? ou président et talonnette? (oupsss).
Et puis les paysages du Nord... aaaaah... les terrils, que même s'ils essaient de les recycler (en station de ski sur herbe, sissi!!!), ça reste quand même qu'un gros tas de charbon. Moche.
Nan........ en vrai le Nord a beaucoup, beaucoup de pépites cachées... qui font dire "Quand té vas din'ch'Nord, tu brais deux fois, quand t'arrif, et quand té r'pars" (quand tu vas dans le nord, tu pleures deux fois,.. etc le reste est traduisible).
Tenez, exemple de pépite, Jules (+100 points de bonus dans le ménage pour moi), les gens en général (c'est vraiment pas un cliché, quel bonheur, après les bourrus du Centre Bretagne), et puis des petits bonheurs culinaires comme la simplissime et succulentissime flamiche au Maroilles.
Le blog rend (malheureusement) pas bien les odeurs, alors faut vous prévenir. Achetez votre Maroilles et FAITES LA RECETTE DANS LA FOULEE!! Surtout ne le gardez pas dans votre frigo, ou alors ne cherchez pas, le lendemain, le surlendemain, d'où vient cette odeur.
Et si vous croyez qu'avec le Maroilles vous atteignez les sommets en terme de "fromage-qui-pue", détrompez-vous, malheureux! Maroilles, c'est le niveau débutant. Eeeeeeh ouais. Votre nez vous dit l'inverse?
Testez le Vieux Lille, par exemple (niveau 2è année). Et le niveau confirmé (suicidaire?), bah là y'a la boulette d'Avesnes, confectionnée avec amour avec les vieilles croutes de deux fromages précédents, pour vous donner le topo.
La flamiche au Maroilles se fait originellement sur pâte levée, alors si, comme moi, z'êtes
PS : Ici, chez Axelle, vous trouverez un concours de recettes du Nord où mon chtimi burger a gagné la 3è place (waooouhh)
La flamiche au Maroilles
Pas chère, simplissime, 5 min montre en main et 10-15 min de cuisson, seul inconvénient : 50000 Kcal
Ingrédients
- Une pâte levée (dès que j'ai le courage, je reviens vous mettre la recette en MAP)
- Un Maroilles
- De la crème fraîche épaisse
- Eventuellement un peu de bière brune (du Nord, bin chur)
Mettez votre four à préchauffer th. 200-220° à peu près.
Tartinez la pâte de crème fraîche.
Selon votre courage et votre gout, émiettez, ou coupez en cubes ou en tranches votre Maroilles sur votre pâte.
Bon moi j'ai commencé par émietter parce que c'est comme ça que je préfère, mais après j'ai eu la flemme, alors j'ai fait des cubes.. puis des tranches!
Versez un peu de bière dessus, hop au four, attendez que ça grille mmmmmmm. Et dégustez avec des chicons (endives) et de la bière.
Aérez votre maison pendant 3 jours.
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