mardi 26 février 2008

Chroniques culinaires iséroises #1: La suractivité monastique

Boudiou de boudiou.
Ca fait tout juste 2 jours que notre périple transterritorial nous a déposés au pied du massif de la Chartreuse, et (j'ai déjà pris 2 kg mais c'est pas le sujet) je ne peux que constater la multiplicité des "trucs-à-plus-de-40-degrés-d'alcool-jaune-ou-vert-qu'on-sait-pas-bien-ce-qu'il-y-a-dedans-mais ça-pique-aux-yeux-quand-t'en-bois". Et fabriqué par des moines, par dessus le marché.
Vache.
Alors voilà tout ça, on décide se faire moine, on va habiter dans un endroit super reculé, isolé de tout et... et?
Bon c'est là que j'ai plusieurs théories :
1. On est humain, on a beau faire voeu de tout ce qu'on veut et tout accepter parce que c'est la volonté de Dieu tout ça, mais c'est qu'il caille quand même à 1500m d'altitude dans un monastère à courants d'air... alors on est obligés de boire des trucs super forts pour se tenir un peu chaud.
2. C'est bien beau les douze prières par jour, et les longues réflexions sur le sens de la vie et la quête de la spiritualité intérieure, mais au bout d'un moment faut bien le dire, on se fait chier. Tiens? si on allait ramasser toutes les herbes qui ont l'air rigolottes autour du monastère, qu'on les faisait fermenter toutes ensemble (ça me rappelle quand les enfants font de la "soupe" avec dégustation obligatoire)? Ehhhhh c'est bon! Si on le mettait en bouteilles et qu'on le vendait à des prix exhorbitants aux pigeons qui veulent venir faire du tourisme dans le coin?
Bon en vrai moi, j'ai du mal avec les alcools qui piquent aux yeux, mais je me dis que j'arriverais bien à faire une p'tite recette sympa...pis quand même ceussent là, sont drôlement bons.


En vlà deux specimens :
-celui là finalement (hein que ça sent la bonne bouteille de derrière les fagots distillée dans la grange derrière?), on sent pas ses 45 ° officiels... ça s'appelle de la vulnénaire, du nom de la plante dont elle est tirée (un peu comme on dit la poire ou la prune quoi...). Aussi appelée thé des Alpes. Thé... c'est ça ouais.

J'aime beaucoup, ce qui est curieux parce que moi à plus de 20° d'habitude je sens QUE L'alcool et pas du tout les planplantes ou les fruits qu'on a mis dedans, (qu'on a mis que pour la forme, j'en suis sûre).
C'est herbeux, en fait, mais comme ça on naka dire que c'est des médicaments. Je crois d'ailleurs que c'est le prétexte local.


- La chartreuse, l'AOC locale. Elle existe en deux couleurs, jaune pour les tafioles petits joueurs, et verte pour les suicidaires locaux. Enfin ma grand-mère soutient que la verte lui "fait du bien quand elle a mal à la gorge".

Ils l'accomodent à toutes les sauces, sans peur des mariages hasardeux... la preuve en image :

....ma foi faut bien faire marcher l'économie locale, je pense que grâce aux recettes de ventes de Chartreuse (et aux achats de ma grand mère haaan comment je balance), ça doit déjà faire plusieurs générations que l'isolation du monastère doit être au top, maintenant .




vendredi 22 février 2008

Tarte mangue - chocolat blanc meringuée à la noix de coco

Oh là là chuis en retard en retard, "je n'ai pas le temps de dire au revoir, je suis en retard en retard" (le lapin blanc d'Alice... de Disney, bonjour les références). Donc là, soyons honnêtes, j'écris un ptit billet pour ce sublimesque dessert alors que je pars demain pour 1000 bornes de route et que ... les bagages sont pas trop trop faits quoi... Y'a Jules qui râle parce que là tout de suite, j'en branle pas une... ce qui est pas faux.
Donc je la fais courte, normalement ce soir vous auriez du avoir la recette d'eul flamiche au Maroilles, mais comme je suis en train de switcher de boulot (tenez ça c'est la vue de mon futur bureau... vous êtes verts nan?, oui, oui c'est bien l'Atlantique que vous voyez...),
bin je suis super à la ramasse et mon super texte de ma super recette de flamiche tapée avec amour dans le TGV qui s'arrête à toutes gares bretonnes (parce que je prends le TGV pour aller à mon futur ancien boulot) est.. sur l'ordi de mon futur ancien boulot et je pourrais la publier que en rentrant de vacances... vous suivez? bof hein... Ouais je sais chuis claire comme du jus de boudin.
Bref. On s'en fout. Recette mega super extra, petit mix entre une vieille recette dans mes cartons et une recette de tarte à la mangue + truc au chocolat blanc de ma cousine Perrine. (Je vous reparlerai de ma cousine Perrine et de sa cuisine de tuerie à l'okkaze.)

Tarte mangue - chocolat blanc meringuée à la noix de coco
Cout : ça passe

Difficulté : faut faire gaffe à la meringue qui tombe (cad mettre la noix de coco APRES le sucre), sinon ça va..

Cuisson : 20 min + 20 min

Ingrédients :
- une pâte brisée

- 2 mangues
- 1oeuf + 3 blancs

- 120g de sucre + 2c à soupe de sucre roux

- 80g de noix de coco râpée

- 2 à 3 c. à s de ricotta

- 100g de chocolat blanc


Faire précuire la pate brisée, avec le classique papier sulfurisé + lentilles que avouez le sinon vous ne faites jamais à manger alors ça tombe bien!

Faire fondre le chocolat au micro ondes c'est bien, et tapissez le fond de la tarte. Laissez refroidir un chouill'

Coupez les mangues en tranches, les déposer sur le fond de la tarte. Saupoudrez des 2 c à s de sucre roux. Fouettez l'oeuf entier avec la ricotta et le déposer sur la mangue.


Préparer la meringue en montant les 3 blancs en neige ferme. Ajouter le sucre au fur et à mesure.
Incorporez la noix de coco. Mettre cette préparation sur la tarte à la mangue. Faire cuire environ 15 à 20 minutes au four.

lundi 18 février 2008

Epate de luxe : Papillotes de foie gras, lotte au sabayon de champagne, fricassée de champignons et tartelettes à la crème de marron.

Une heure et demie.

C’est le temps dont je disposais Vendredi soir pour préparer un repas de fête pour 4 et un steak haché-frites pour 2 nains.

Uuuuuuh. (pourquoi j’ai « se battre avec les copains et gagner du terrain, c’est très jus de raisin ! » et la musique qui va avec dans la tête ? vous vous rendez compte le bourrage de crâne pour que 20 ans APRES, j’associe encore cette pub’ avec le très 80’s concept « I’m a winner, je réussis des défis, j’avance dans la vie » tout ça ? pfffffffffffffffffffffffffff)

Hum, bon, revenons à nos moutons : sans la pression, comptez plutôt deux heures de préparation pour tout ça, hein, si vous voulez pas vous speeder.

L’entrée est directement pompée du saveurs spécial fêtes de cet hiver, et je n’ai pas été déçue, c’est fait en 10 minutes et c’est à se damner !!

Pour le plat, j’avais mis des châtaignes qui masquaient un peu le gout des morilles, mieux vaut les servir seules ou avec quelquechose de moins goûté, genre en fricassée de champis. Pis ça me faisait mal aux fesses de « gâcher » du champagne alors j’ai mis un Vouvray dans la sauce, mais du coup ça manquait un peu de saveur. Pis j’ai mis trop de fumet dans ma sauce aussi..

Bref je vous livre la recette telle qu’elle aurait du être pour être ‘achement mieux que le « juste correct » que nous avons mangé.

Les ptites tartelettes c’est du 5 min + 5 min montre en main aussi, je me suis pas foulée j’ai achetée la pâte toute faite. Oui, oui je sais c’est meilleur la pâte maison mais 1h30 !!! rappelez vous !!! Alors oui oui je sais on peut en faire plein et congeler mais mon congélo est tout petit et rempli de croustibat®, c’est que ça prend de la place ce poisscaille !! (haaaaan qui a dit mère indigne ?) Rooooo pis j’ai pas à me justifier, na !

Bon mes photos sont un peu ripoutes, je devais jongler pour servir, les prendre rapidement pour qu'on mange, en plus y'a pas à dire avec de l'éclairage d'intérieur c'est bof bof hein.. vous m'excuserez donc et tacherez d'imaginer la lotte (les photos sont tellement nazes que je vous les mets pas).

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Papillotes de foie gras, chou et lard. (j’aime beaucoup le foie gras chaud)
Cout : un peu cher, vous pouvez utiliser un bloc de foie gras à la place d'un foie gras entier...
Difficulté : zéro
Préparation : 5 minutes, et 3+10 minutes de cuisson

Ingrédients par personne :
5 à 10 feuilles de chou (moi j’ai pris du chou chinois ou pak choi c’était super)
Du foie gras (Nous, comme on est pas crésus, j’ai acheté un bloc de foie gras de 180g à peu près que j’ai coupé en 4 et j’ai mis ¼ du bloc, ça suffisait pour moi, je trouve rapidement le foie gras écoeurant)
3 tranches de poitrine fumée coupée finement ou une tranche de lard fumé.
Fleur de sel, poivre.

Faire blanchir le chou 3 min dans de l’eau bouillante salée. Passer sous l’eau froide. Disposer dans une papillote de papier sulfurisée, ajouter le foie gras, bien saler et poivrer.
Mettre une dizaine-quinzaine de minutes au four th.6.
Pendant ce temps faire griller le lard.
Au moment de servir ouvrir la papillote et ajouter le lard.

J’ai servi un moelleux là-dessus, et c’était encore trop sucré. N’hésitez pas à mettre un blanc sec dessus. Ou un champagne, nous du coup c’est ce qu’on a fait, on a fini le champs de l’apéro !

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Lotte au sabayon de champagne et fricassée de champignons
Cout : lotte+morilles = à réserver pour les occasions
Difficulté : moyenne (y'a le sabayon)
Ingrédients par personne
100g de lotte
300 g de champignons divers
200g de morilles séchées (attention il faut le temps les laisser regonfler dans l'eau)
20g de beurre
4 à 5 échalottes
20 cl de crème fraîche épaisse
Fumet de poisson
3 jaunes d'oeufs
100 ml de champagne

Mettre immédiatement les morilles à gonfler dans de l'eau tiède, une à deux heures, bon moi j'étais à la ramasse alors ça a plutot été 1/2 heure mais ça l'a fait quand même! Récupérer un bol d'eau de rinçage. Bien les rincer plusieurs fois à l'eau claire, les mettre à cuire à feu doux avec les autres espèces de champignons, dans le beurre. Couvrir avec un peu d'eau de rinçage et laisser mijoter 30 minutes. Ajouter la crème fraîche et laisser réchauffer 5 minutes.

Pendant la cuisson des champignons, faire cuire la lotte au four sur un lit d'échalottes mouillées avec un peu de fumet.

Fouetter vigoureusement les jaunes d'oeufs au bain marie, ajouter un peu (mais un peu hein?) de fumet de poisson de cuisson de la lotte, et ajouter le champagne jusqu'à obtention d'une consistance mousseuse et légèrement épaissie.

Dresser.

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Tartelettes à la crème de marron

Cout : po cher
Difficulté :
aucune
Préparation : 10 minutes, cuisson : 20 minutes
Ingrédients pour 6 mini t
artelettes : de la pate brisée, 20 cl de crème fraîche, 1 c à S de sucre glace, 3 grosses C à S de crème de marron.

Découper des cercles dans la pate, et les placer dans des mini moules. Couvrir d’alu et de lentilles le fond de tarte et enfournez 20 min à 200° à peu près. Enelevr du four, enlever l'alu et les lentilles, cela va sans dire...

Monter la crème fraîche en chantilly, avec le sucre glace.

Incorporer la crème de marrons, dresser dans les moules et mettre au frais au moins pour une heure.

samedi 16 février 2008

Les shining scones... nette progression!

Bien sûr je pouvais pas m’arrêter sur un semi-échec. Ils avaient l’air tellement meilleurs, les siens, à Tifenn.

J’ai récidivé, avec nettement plus de réussite je dois dire. « Ah ouais, vachement meilleurs, tes putois » (sic).

Pis bon il me restait du caramel au beurre salé à finir (oui je sais et après faudra refaire du caramel pour finir les scones, c’est sans fin…j'adore)

Bon alors c’est une recette un peu pas faite exprès, parce que c’était un soir en semaine, et je faisais plein d’autres trucs en même temps : raconter une histoire, dire « mets la main sur la table ou je te la scotche! » à l’un et « non, on mange pas la purée avec les doigts » à l’autre, adada prout prout cadet, à cheval sur mon bidet, me dire que oh là là il serait temps de faire du ménage dans cette maison mais que oh là là j’en ai pas du tout envie, organiser mes vacances à la Montagne ça vous gagne de dans 10 jours, me soucier des factures, faire un sous entendu subtil à Jules du type : « mmm ça fait combien de jours que tu t’es pas rasé ? » (oui je sais c’est pas vraiment un sous-entendu subtil, mais les vrais sous-entendus subtils, les hommes les captent pas… ils perçoivent juste un ton vaguement agressif ou un reproche et se braquent… autant être précise).

Bref, j'étais pas hyper concentrée quoi, et en cours de route, j’ai mis du sucre roux à la place du sucre blanc, et j’en ai mis plutot 3 c à soupe très gonflées, donc pas loin de 4-5… j’ai coupé le beurre au pif sans regarder (pis du doux j’avais pu assez de salé…) alors y’en a eu un peu plus que prévu. Et le pompon, ma bonne dame. Au moment fatidique d’ajouter le jus d’orange, j’ouvre le frigo… et… « eeeeeeeeeeh il est où le jus d’orange ? » « ah.. bin y’en a pu ». Crotte. (ces enfants ont sifflé 1L de jus d’orange en 2 jours d’ECOLE ???)

« Et on a quoi comme jus de fruits, Tifenn, elle en a fait au jus de pommes aussi ? » « Fraise ou raisin. »

Hiiiiiiiiiiiii. Pas prête à de telles expériences culinaires en semaine, mémère. Et re-crotte.

Bon bah, on va dire je vais mettre du lait, plutôt hein…pis je vais l’aromatiser. Pis moi j’arrive pas à mettre plus de 100 ml de liquide à peu près parce que après je peux pas faire de boule c’est trop collant…

Alors au final, voici ce que y’a eu dans mes shining scones (shining cause choix de l’emporte pièce en étoile ooooooh biotifoule) :

Shining scones
- 400 g
de farine spécial brioche de Carrouf
- Un sachet de levure chimique
- Optionnel : une bonne pincée de bicarbonate de soude
- 4 à 5 c à S rases de sucre de canne
- 1 à 2 cc rase selon votre goût de cannelle
- 90 à 100g de beurre doux + une pincée de sel
- Optionnel : 5 gouttes d’arôme orange et 4 gouttes d’arôme pain d’épice. (la prochaine fois, je mettrais directement mon mélange d’épices à pain d’épice, chuis con à bouffer du foin des fois)
- 125 ml de lait environ

Préchauffer le four à 240 °.

Tamiser farine et levure, ajouter le sucre, le sel, le bicarbonate de soude, la cannelle, le beurre, mélanger.

Mouiller avec le lait aromatisé jusque faire une boule (un peu collante faut le dire).

L'étaler tant bien que mal sur une hauteur de 2 cm environ. Emportepiècer avec les emporte-pièces de votre choix.

Bon alors dans mon four qui chauffe pas assez fort je les ai laissés 15 minutes à 240°, il en faut probablement un peu moins dans un four digne de ce nom.


mercredi 13 février 2008

Pastilla au poulet

Mmmmmm la pastilla… mmmmm la pastilla nomdidju!!!!

Que c’est bon !! (je me relis et ce qui me vient à l’esprit c’est : ça c’est du commentaire culinaire, bravo ma fille, tu progresses)

Un peu long à faire, faut oublier en semaine si vous bossez, mais alors, ça vaut le coup de crader la cuisine (pis chsais pas chez vous, mais chez moi c’est Jules qui est chargé du nettoyage, alors m’en fous…un peu…

Donc plus je cuisine, plus il râle mais il préfère quand même ça à bouffer des pâtes au beurre et du jambon)…

Mmmmmmm la pastilla (oui je sais je l’ai déjà dit), c’est fondant, sucré-salé comme j’aime, pô cher, comme souvent hein, ici je sais pas comment on gère (pas bien, sans doute) mais c’est fin de mois à partir du 10 pffffff…pis ça en jette plein les mirettes. Celle-ci est tellement bonne que j’ai même pas encore pensé à en faire des variantes.

Fatalement c’est obligé de boire un vin marocain ou algérien avec, j’en ai bu un succulent au restau marocain l’autre jour et j’ai bien évidemment oublié de noter son nom...soupir de tête de linotte. (donc oui vous avez bien saisi, globalement démerdez-vous pour le vin pour ce coup-ci, je vous promets de faire des efforts niveau « alliances subtiles » dans les prochaines recettes).

Bon, à part ça à partir de dans 10 jours ça sera light niveau production bloguienne, on part en vacances !! A quatre dans le monospace, les nains qui chahutent à l’arrière, Jules et moi qui jurons à l’avant (oui on adoooore jurer en voiture, et traiter les parigots aussi, mais chuuuut le dites à personne parce que ça a beau être jouissif, c’est un peu beauf quand même), 14h de route, enfin d’autoroute devrais-je dire avec son lot de : « pipiiiiiiiiiiiiiiiii ! » « j’ai faiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim » « j’ai envie de vomir » (mon préféré, celui là) « c’est encore loin grand schtroumpf ? _OUI, c’est encore loin !!!!! », des beaufs (dont nous) plein les aires de repos, un voyage plein de clichés plus vrais que nature et j’en rêve déjà…

Oui, mais à l’arrivée, on est chez mon pôpa et à nous la Savoie et l’Isère. Et des VRAIS fromages (bah oui la production bretonne de fromage est …comment dire… 1. semi-inexistante 2. d’une fadeur incomparable et qui a dit « elle pense vraiment qu’à bouffer? »).

Rassurez-vous, mes chers déjà assidus lecteurs (haaaaan comment je me la pète) moi la montagne, je tiens une semaine, pas plus, après je décède.. ces immenses trucs avec du blanc sur le dessus, qui bouchent l’horizon, c’est beau mais ça oppresse et l’absence d’iode et d’embruns nuit au bon fonctionnement du cerveau. (en tout cas du mien)

Mais promis je tacherai quand même de tenter de faire marcher le 56 K préhistorique de mon daron (rien à voir, mais, par curiosité, quelqu’un sait d’où vient ce mot ?) pour venir vous faire part de mes découvertes culinaires locales et prendre des news de mes bloggueurs préférés (cf liste à gauche que je sais pas faire un lien dessus !!).

Cette recette est plus que largement inspirée d'une que j'ai trouvé sur Saveurs, mais qui était beaucoup trop sucrée, amandée et cannellisée à mon goût pour un plat principal!!! Du coup j'ai changé les doses.

Pastilla au poulet
Difficulté
: assez simple, l'enrobage des feuilles de brick étant le passage éventuellement technique.

Cout
: pas très cher (vous pouvez même oublier le safran il est là que pour la couleur)

Temps de préparation
: compter une bonne demie heure

Temps de cuisson :
30 min + 30 min

Ingrédients (pour 4 personnes qui ont faim)
3 cuisses ou
4 escalopes de poulet coupées en lamelles (on a pas tjs de cuisses en stock)
3 oignons moyens ou 2 gros
1.5 cm de gingembre frais ou 2 cc de gingembre en poudre
2 cc de cannelle
1 dose de safran en poudre
6 feuilles de brick
50g de beurre
30g de sucre roux
3 oeufs
50 à 60g d'amandes effilées
un peu de persil

Mettez les oignons grossièrement râpés, le gingembre, le poulet, le safran, le sucre, la cannelle et la moitié du beurre dans une grande casserole ou un faitout. Ajoutez 35 cl d'eau. Si ce sont des cuisses de poulet, portez à ébullition et laissez mijoter 30 min.
Si ce sont des escalopes, arrêtez la cuisson lorsque les escalopes sont cuites (plutot 10 min, surtout si elles sont coupées).
Retirez UNIQUEMENT le poulet de la casserole et effilochez le. (avec les escalopes, moi j'ai passé un coup au mixer, option rape à gros trous.)
Réservez le poulet.

Ajoutez le persil dans la casserole où nage tout le reste et laissez réduire de moitié.
Battez les oeufs, versez les dans le jus en mélangeant vivement. Laissez cuire 5 minutes environ en mélangeant.

Faire fondre le reste du beurre.
En badigeonner un moule, assez haut de diamètre pas trop grand, sinon c'est galère pour replier les feuilles, moi j'ai fait dans un grand moule à soufflé (18cm de diamètre je crois).
Badigeonnez aussi les feuilles de brick.
Placer 3 feuilles dans le fond du moule en suivant le (magnifique) dessin suivant :

Si vous comprenez rien au dessin ci-contre, retenez l'idée générale : faut que les feuilles se chevauchent MAIS qu'elle débordent largement du moule.
Disposez en couches :
- le poulet
- puis le jus aux oeufs
- et enfin les amandes (que vous aurez grillées préalablement si vous avez le courage et une poêle pas sale)
Rabattre les feuilles de brick du dessous.
Recouvrez le tout de 3 feuilles sur le même principe. Essayez de replier les feuilles SOUS la pastilla en la soulevant légèrement.
Enfournez pour 30 minutes à 200°C. Arroser régulièrement de beurre.

Démoulez. Bon là c'est chaud si vous l'avez fait en moule à soufflé comme moi, c'est possible que le dessous soit un peu moumou, alors faites gaffe.

lundi 11 février 2008

La crème de caramel au beurre salé super réussie qui sauva les Rolling scones un peu ratés (concours du titre de recette le plus long du monde!!)

L’entêtante musique des Rolling scones de Tifenn me trottait dans la tête depuis 15 jours…

Ce Dimanche s’annonçant particulièrement fatiguant cause vide-grenier (qui s’est transformé en « bide-grenier » d’ailleurs !! plus jamais on me prendra à me lever à 6h30 un Dimanche…mais quelle idée !!), c’était l’okkaze de se préparer un ptit remonte-moral à grignoter en cas de d’opération déficitaire (ce qui fut le cas... seul moment croustillant de la journée, cf photo ci contre : Pikachu est vraiment un petit vicieux : il passe son temps à mater le c.l des petits poneys.)

Bon. Pourtant y’avait écrit sur sa recette à Tifenn hein, 8 à 12 minutes. Pas 20, pas 25, pas « arrêter quand c’est doré ». 8 à 12 minutes. Pourquoi je fais TOUJOURS ça avec les gateaux ? A chaque fois j’ai l’impression (ou peur ? peut-on avoir peur d’un gateau ?) que c’est pas assez cuit et je rajoute quelques minutes. Je crois que ça date de ce sublime gateau (entre le fondant et la mousse au choc chaude mmm rappelez moi de vous le mettre, un jour), bref je n’ai réussi cette merveille qu’une fois… la deuxième tentative lors du démoulage, le gateau s’est répandu sur mon plan de travail, mon sol (sale) et mes chaussures…et la fois suivante, je l’ai trop cuit, bien sur… (qui reprendra un bout de bloc de béton?)

A ce qu’il parait, en théorie y’a moyen de voir quand un gateau est cuit, sissi.

Mais moi j’ai jamais compris ces histoires de couteau/pique en bois/etc qu’on plante dans le gateau à 1/5/7 cm, et qui doit ressortir sec, humide, avec un peu de gateau dessus, avec du gateau encore mou mais pas sur le dessus…. Etc et que c’est censé donner le top de fin de cuisson. J’y arrive pas, je comprends pas ce qu’on attend de moi. Et c’est fâcheux quand on sait que la cuisson est déterminante pour le verdict « c’est bon » ou « c’est pas bon » d’un gatal…surtout un gatal au chocolat. Bref, toutes ces considérations pour dire que depuis je suis traumatisée et une maniaque du « allez je le remets juste 5 minutes ».

Fatalement, mes rolling scones à moi en ont surement perdu en moelleux, à rester 25 minutes au four au lieu de 12. Sgrumph de frustration et perte de l’intérêt remonte-moral du scone (Jules les a rebaptisés « Putois ». Pour les sceptiques de l’humour chti, voyez le cheminement : Scones => skonse => putois). C’était bon, hein, mais on sentait bien que ç’aurait été TELLEMENT meilleur avec un peu plus de moelleux…

MAIS, MAIS !!!! Je ne m’avouais pas vaincue et un éclair de génie couplé à un feuilletage de bouquin sur l’épicerie bretonne m’offrirent le rattrapage idéal. Et pour être honnête, ce merveilleux truc fait à base de sucre, de beurre et de crème fraîche, comme le kouign amann tiens, rattrape absolument tout, en fait. Alors moi je l’appelle pas « salidou », parce que c’est une marque déposée, et qu’en plus ça parle pas vraiment (moi çe me fait penser au saindoux… pouark) mais « crème de caramel au beurre salé ». D’aucuns diront que mes 10 minutes de cuisson excédentaires auront au final triplé la valeur calorique dudit encas. Je répondrai à ces mauvaises langues qu’il est scientifiquement prouvé le lien entre le quotient remonte-moral d’un plat et sa teneur en lipides et glucides.

Crème de caramel au beurre salé
1 c à S d’eau
160 g de sucre roux
50g de beurre salé
15 cl de crème fraîche épaisse

Mettre le sucre et l’eau dans une casserole à fond épais. Dissoudre le sucre.
Ajouter le beurre, porter à ébullition et laisser caraméliser. (c’est plus difficile avec du sucre roux de voir quand le caramel est prêt, là je pense l’avoir laissé environ 10 minutes, j’ai déterminé la cuisson surtout à l’odeur)

Arrêtez la cuisson en versant la crème. Remettre à réchauffer à feux doux (ne pas rebouillir) jusqu’à obtention d’une consistance semi liquide (ça épaissira encore une chouilla après refroidissement).

Mettre en pot en verre. Essayer d’attendre que ça ait refroidi un peu…

vendredi 8 février 2008

La mousse coco-choco qui fait crac-crac par derrière

Si avec un titre affriolant pareil, je ramène pas tous les frustrés pervers esprits mal placés de la culinosphère…je veux bien plus jamais manger de crêpes.

Remarquez, j’ai visiblement pas besoin de ça (pour ramener des pervers sur mon blog).
Si, si jvous jure!!! La preuve par l’exemple : grâce à mon interface Mybloglog, je peux voir d’où viennent mes visiteurs et ce qu’ils ont tapé sous gogole (for eczampeul) pour finir sur ce chef d’œuvre de drôlerie, J’épate ma belle-mère le blog.

Eh bin, cachés parmi les logiques : « recette pour recevoir sa belle-mère », « recette qui épate » ou approximatifs « Poure épaté les poule » (sic), ou même « poire chinoise » !!! j’ai trouvé un « ficelle dans ton c.l », un « ma belle-mère me fouette » et même un très grossier « ni.ue le c.l de ma belle-mère ». Haaaaaaan, shocking!

Alors, au-delà de ma perplexité devant le fait que ces mots-clés renvoient vers mon blog, qui normalement n'a rien de pornographique?? ce que je comprends encore moins, c’est qu’en voyant la teneur du lien vers lequel ils sont aiguillés, eh bien les internautes (qui veulent beaucoup de mal (ou de bien ?) à leur belle-mère) choisissent de cliquer quand même...

Bref, en attendant une prochaine étude approfondie du parcours initiatique de mes lecteurs, voici une ptite recette sympa pour tester mes toutous neufs cercles à mousse. Miam.

PS : à l'heure où je viens de publier ce billet, je trouve à l'instant un "gateau crotte de nez chinois" tapé sur Google... miam miam. Bienvenue sur mon blog, amateur de mets raffinés.

La mousse coco-choco qui fait crac-crac par derrière
Cout : ça passe
Facilité : faut avoir un peu de patience, mais avec un batteur électrique, c'est hyper facile, sinon c'est hyper dur (mais ça fait le poignet)
Durée de préparation : compter 20 minutes + le temps de fondage du chocolat + le temps de refroidir, au moins une heure 30 au fridge
Ingrédients pour 4 personnes
Pour la mousse coco (je la trouve bcp plus légère avec les blancs d'oeuf, mais à mon avis en augmentant un peu le gélifiant ça le fait sans oeufs aussi)
2 blancs d'oeufs
250 mL de lait de coco
40g de sucre
50g de noix de coco râpée
40 4g d'agar agar ou 3 feuilles de gélatine
20 cl de crème fraîche liquide très froide
du chocolat rapé

Pour le croustillant au chocolat
60g de chocolat à cuire ou de pralinoise
4 ou 5 galettes de Pleyben
2 C à S de pralin

Préparer le croustillant au chocolat en ajoutant au chocolat fondu les galettes pilées et le pralin.
Au choix, faites en des petites galettes pour accompagner la mousse, ou placer une bonne C. à S. du mélange au fond d'un cercle à mousse (l'idée c'est : assez fin, sinon c'est bonbon pour le casser à la ptite cuillère après).

Faire chauffer le lait de coco, y ajouter l'agar en pluie ou les feuilles de gélatine préalablement regonflées ds l'eau froide. Ajouter la noix de coco râpée.
Monter les blancs en neige avec le sucre.
Monter la crème fraîche en chatilly.
Incorporer la crème fouettée aux blancs d'oeuf puis le mélange coco un peu refroidi et enfin, le chocolat râpé.

Enlever le cercle à mousse, le repositionner sur la galette croustillante, remplir de mousse.
Ou placer la mousse dans son contenant final.

Laisser refroidir.
Démouler précautionneusement si vous avez pris l'option cercle à mousse.

mercredi 6 février 2008

Les 5 commandements pour rendre n'importe quel plat asiatique (ou Sauté de poulet et crevettes aux champignons noirs et quinoa rouge)


L'autre jour j'étais comme un flan devant mes placards ouverts, bouche bée, pas inspirée pour deux sous, avec en boucle dans mon cerveau la question "mais qu'est ce que je vais bien pouvoir faire à manger???" et 3 gars dans mon dos, vaguement pressants "Maman, j'ai faim!" "On mange quoi?" "Jpeux avoir un bout de pain?" "Mais si j'ai bien mangé au ptit déjeuner!" etc...
Quant tout à coup, la lumière est venue de... Jules, une fois n'est pas coutume (oui, oui je sais 2 heures de placard pour cette remarque...)
"Je mangerais bien chinois", qu'il me sort.
Aaaaah mais oui, quelle bonne idée, miam!

Avec un petit fond d'épicerie pas si compliqué que ça à trouver, quelques principes basiques et une pincée de poudre aux yeux, vous avez à tous les coups un bon plat "goût chinois".
Les puristes vont m'assassiner, et la diaspora chinoise de Brest va surement venir m'arracher les yeux avec des baguettes après cette publication mais n'empêche... j'assume!
Testez, vous verrez bien, au final ça a le goût qu'on retrouve dans n'importe quel restau asiatique de base (ailleurs que dans les grandes villes tous les restaus asiat' ont le même goût, c'est comme le Macdo : sans surprise, alors de la même manière que je fais mes hamburgers maison, bin hop je fais ma bouffe chinoise maison).

Commandement numéro 1 : Tout fin tu couperas (émincer qu'on dit)
Prenez une viande (poulet, boeuf, porc), et/ou des crevettes, et des légumes (carottes, courgettes, poireaux...).
Mot d'ordre : tout couper en lamelles. (Si vous avez du mal, visualisez la belle-mère, le patron, l'abruti qui vous a coupé la priorité ce matin, etc...)

Commandement numéro 2 : Un ingrédient asiatisant tu ajouteras.
Bon dans le cas de la photo sus-présentée, ce sont des champignons chinois. Ca marche aussi avec les pousses de soja, le tofu, les pousses de bambou ou les nouilles transparentes. On trouve tout ça au rayon "cuisine du monde" de n'importe quel supermarket aujourd'hui.

Commandement numéro 3 : la sauce qui rend tout chinois tu ajouteras.
2 sauces sont possible :
la sauce aigre douce (je développerais dans une autre recette)
ou la sauce à nems : pour les feignasses elle se vend toute faite, pour les "c'est moi qui l'ai fait", voici la composition :
- 2c à S de vinaigre de riz
-1 c às de nuoc mam
- 1c à S de sauce soja
- 2 c à S d'eau
- du sucre dissous (une pincée)
- un ptit peu de carottes rapées pour faire genre
Vous mélangez tout le bordel et le tour est joué.

Commandement numéro 4 : de la crêpe de riz tu abuseras.
Formidablement réjouissant à préparer, nems, rouleaux de printemps, sur le même principe que l'aumonière cache-misère. Une fois votre galette de riz ramollie un-peu-mais-pas-trop sinon elle est déchiquetée (2 à 3 loupés en moyenne avant d'avoir le coup de main..), bin mettez ce que vous voulez dedans, puis roulez sous les aisselles.

Commandement numéro 5 : avec des baguettes et des bols ton plat tu présenteras.
Bah oui tant qu'à faire dans le folklore, (et bizarrement ça, ça plait à bloc aux mômes..), proposer vos plats en bols, à manger avec des baguettes (et fourchette de secours), et si vous avez le courage, manger à genoux sur des coussins.

Démonstration : Sauté de poulet et crevette aux champignons chinois et quinoa rouge (notez bien que le quinoa rouge n'a rien d'asiatique, il est plutot bolivien dans son genre, mais ça marche quand même, grâce à l'application rigoureuse des commandements ci dessus)
Suivez les commandements 1, 2, 3 et 5 et vous obtenez ce plat.
Il a bien plu à mes gars, mais moi je l'ai trouvé un peu fadasse, il aurait gagné à avoir la sauce aigre-douce et un ingrédient supplémentaire type ananas ou gingembre.

samedi 2 février 2008

Le bateau de pirate, les yeux de pirates et la morve de sirène.


Récemment on a eu un gros choc émotionnel, Jules et moi. En fait, on s’est aperçus qu’on est « cœur de cible » Patrick Bruel. Bam. Brutal. Un coup de massue. Pour ceusses qui n’ont pas eu l’immense bonheur dans leur vie de subir d’assister à un cours de marketing, voici la définition de « cœur de cible ». Définition : La notion de coeur de cible correspond à la population qui est la plus particulièrement visée par un produit ou une campagne marketing et qui théoriquement doit fournir la plus grosse part du chiffre d’affaires.

On s’en est rendu compte très simplement. A chaque fois qu’on allumait la radio, à chaque fois qu’on regardait une émission de télé, à chaque zap’, hop le nouveau tube de Patrick Bruel.
Et, signe suprême s’il en faut, on s’est même aperçu qu’on se cognait toutes les pubs pour son album. Y aurait-il un message à nous faire passer ? Pourquoi nous ? Pourquoi ?Une seule réponse possible. Nous sommes visés, targuètède j’ai envie de dire (faites pas attention je suis bilingue anglais, ça sort tout seul), acheteur potentiel, cœur de cible, donc. On a évité d’en tirer des conclusions mais quand même, du coup on est devenus méfiants...

Eh bien depuis, figurez vous qu'on a découvert avec stupéfaction et effarement qu'on est également cœur de cible pour :

- Les lessives qui lavent plus blanc et font frais dans ta maison et tes cheveux.

- Les stores pour terrasses ( ? store ? cf Bretagne)
- Les yaourts, toutes formes confondues, de « Mais où sont donc les veloutés ?® » (j’ai tjs la réplique « dans ton cul » qui me démange quand j’entends ce slogan…mais après ça fout des mois d’apprentissage du concept de gros mot/politesse en l’air) jusqu’aux yaourts avec tellement de bonnes choses dedans que si t’arrêtes d’en manger tu meurs.
- Les assurances voiture (haaaaan mais comment savent-ils ??)
- Sarkozy


Pffffff. Chuis vraiment qu’une ménagère de moins de 50 ans.

PS pour ceux qui suivent : Opération anniversaire avec les gnomes réussie, 0 casse, 0 décès, même pas mal et même pas fatigués (enfin presque). Faut l'avouer, on a quand même pas forcément bien évalué le bordel que peuvent mettre 11 enfants de 4 à 7 ans... la terrasse et le grand soleil nous ont sauvés, nous épargnant les batailles à l'épée entre pirates A L'INTERIEUR.
Mais bon avec ce goûter, on pouvait QUE en mettre plein la vue.

Bateau de pirate
comme il va y avoir un max de ®, je les mets tous maintenant, et je m'en dispense pour la suite.. ®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®®
Pour le bateau

- 2 cakes au chocolat Papi qui se brosse
- du glaçage au chocolat fait avec 200g de chocolat à cuire et 20 cl de crème fraîche
- des mikado, des roulés de pour faire le mat
- des maltesers pour faire les boulets de canon

Pour les yeux de pirates
- des caranougat (oh je suis plus sure du nom, les caramels ronds enrobés de blanc, là..)
- du glaçage fait avec de l'eau, du colorant vert ou bleu, et du sucre glace ajouté jusqu'à consistance nappante
- pour l'iris, j'ai utilisé un crayon alimentaire, mais je pense que ça peut marcher aussi avec des ptits bouts de réglisses

Pour la morve de sirène
- du jus de pomme
- de l'agar agar
- et une seringue et des tubes pour faire des spaghettis gélifiés (kit de kalys)


J'ai collé les deux cakes, je les ai découpés pour former le navire, j'ai recouvert de glaçage.. avant que celui ci prenne j'ai fixé les élements.
Pour faire tenir le mat, 2 piques à brochettes en bois.
Pour faire la rambarde, j'ai découpé des tronçons de mikado de 3 cm de long à peu près, puis la barre transversale en mikado est collée avec du glaçage.